Rimoa, Vagabond [Humain/Amazone]

Nom : fils d'Yshtaro des Steppes et de père inconnu
Prénom(s) : Rimoaazelki ("fils du Loup" en Amazo)
Surnom : "le Batard" par ses frères, "Zelki" ou "tête de bûche" par sa soeur, "louveteau" par sa mère
Sexe : mâle
Âge : 24 ans
Filiations : mère : Yshtaro ; père : inconnu (mort) ; soeur : Enyo ; frère : (à définir) ; frère : (à définir)

Type : Evolutif
Race : mêlé (Amazone/??? (origine du père inconnue))
Classe : guerrier fantassin
Alignement : Neutre
Lieu de naissance : Steppes Désertiques (Ayacrost méridional)

Description physique détaillée : Elancé et à la charpente presque frêle, ce jeune homme n’en possède pas moins un corps d’athlète forgé par la rigueur du désert ; dépassant le mètre 80, son port altier le démarque des autres hommes de sa région par une sorte de noblesse enfouie, ses yeux sont perçants et pétillants, sauvages et curieux, d’un vert profond rappelant les feuilles humides de la forêt au printemps. Ses lèvres charnues et sensuelles soulignent son nez droit pareil à celui d’une statue ancienne. A la différence des autres membres de sa famille il arbore une crinière noire, tout aussi noire que les plumes d’un corbeau, faisant ressortir la blancheur de sa peau alors qu’elle présente pourtant un teint halé et tanné par le soleil de plomb, lui descendant jusqu’à la nuque, cette chevelure relativement courte lui confère un aspect encore juvénile. Il aime à attacher souvent ses cheveux sur le sommet de son crâne en une petite huppe, laissant le reste de ses mèches tomber vers le bas ?
La plupart du temps il porte un juste au corps cousu en peau de serpent et en cuir de porc noir ainsi qu’un pantalon de même confection, il est très souvent pieds nus.

Particularité : Il porte un anneau d’argent posé par sa mère dans le cartilage de l’oreille gauche alors qu’il était encore enfant. Un tatouage orne son omoplate gauche représentant un loup tenant un enfant dans sa gueule.

Description morale détaillée : Une véritable tête de mule, ce n’est pas pour rien que sa sœur le nomme « Tête de bûche », car quand il a quelque chose en tête il fera tout son possible pour y arriver. Très naïf, Rimoa se laisse énormément influencer par son environnement, et pour cause : il ne connait pas grand-chose du monde hormis ses relations avec ses frères et sa sœur et les enseignements rigoureux de sa mère, ayant grandit dans une région désolée et sans population. De ce fait, il peut rapidement être émerveillé d’un rien et possède une curiosité à toute épreuve. Ombrageux, il ne supporte pas qu’on lui cherche querelle ou qu’on cherche à l’humilier, et il n’est pas rare qu’il se bagarre comme un vulgaire soudard.
Passionné, il protégera jusqu’au péril de sa vie ceux qui compte pour lui, et rien n’existe dans son cœur hormis le visage, l’odeur et la chaleur de celle qu’il aime.

Particularité : Il éprouve une trés forte passion pour sa demi-soeur Enyo, pour cela leur relation a été réduite à néant par leur mère qui l'a chassé de leur famille. Rimoa est un être trés versatile dans son alignement et le but de ses actions.

Passé : (voir suite)

Lien avec Rimoa : Rien hormis le fait que c'est lui Rimoa !
Familier : Aucun

Résistances :

Sacré : 10
Ténèbres : 9
Choc : 2
Physique : 13
Pyro : 8
Aqua : 2
Aether : 5
Chrono : 1

Compétences :

Endurance : 10
Habileté : 10

Savoirs, Connaissances :
Lire (bonne maîtrise)
Ecrire (maîtrise faible)

Elément partiellement maîtrisé : Ténèbres

Capacité cavalier : nulle

Langues maîtrisées :

Amazo (bonne maîtrise), bonus Rimoa
Slann (maîtrise faible)
+ Cernerien (maîtrise moyenne, bonus Rimoa)

Equipement :

Glaive

Veste en serpent

Awakening Wind {aether lv1}

petite potion de santé
bombe de fumée

2 Diamants

??? " Howlin' Wolf " (nom donné par Rimoa) - rareté - opening type "épée"

Passé :
Il est dit que quand  Théséus posa ses yeux profanes sur la divine Yshtaro il pleura pour toute première et dernière fois de sa vie, lui, fier capitaine parmi les Paladins d'Allansia, elle, puissante prima de la Matriarche amazone, une fière et indomptable chasseresse qui abandonna les siennes et leurs lois pour s'adonner à l'amour et la passion avec un homme, crime impardonnable, honte suprême... Aujourd'hui encore son nom dans les forêts est synonyme de damnation, de trahison, et elle est crainte autant que détestée...

Ils se forgèrent leur vie à la force de l'épée et de la volonté, voyageant de par les terres, voguant de par les mers, découvrant mille et une choses qu'ils n'auraient jamais soupçonné jusqu'à ce qu'un jour les courbes harmonieuses de la grande amazone ne s'arrondissent, et qu'en elle un coeur autre vienne à battre... Il était maintenant temps de se retirer loin du monde pour qu'Yshtaro, qui portait en elle sa puissance et celle de Théséus mêlées, puisse mettre au monde son premier petit... Et il naquit au creux des dunes, alors que le sable glacé de la nuit désertique n'absorbe son placenta sanglant, Yshtaro, en sueur et lovée contre son compagnon, venait de donner la vie à son premier fils...

Marchant d'oasis en oasis, vivant comme des nomades, la famille déplaçait la tente et le campement au gré des tempêtes de sable, jusqu'à ce qu'elle s'agrandisse d'un second fils, second augure qui annonça les grondements de puissantes batailles au loin, la peur parcourait le monde et les royaumes s'effondraient sous une vague de ténèbres....
Nombreux furent les mourant, les déserteurs, les guerriers cherchant leurs armées, qui traversèrent les steppes désertiques sous le regard d'Yshtaro et Théséus, spectateurs neutres et indifférents, la guerre terrassait Ayacrost, ils n'en avaient cure... Pour Yshtaro seul comptait la chaleur de son amant et compagnon... la douceur tiède de ses deux fils.... Mais à trop renier le monde extérieur c'est bien souvent lui qui vient frapper à votre porte...

"Théséus, mon âme... Où donc étais tu dans cette nuit noire et froide...?" avait dis la divine créature sur le seuil éclairé de la grande tente, voyant son puissant compagnon rentrer en portant une dépouille, mais une dépouille qui n'en était pas une car la vie et le souffle résidaient encore dans cet étranger à la lame brisée et aux forces vaincues...

"Yshtaro, mon âme... De par les dunes au nord je passais quand cet étranger bercé par la mort j'ai trouvé..." le voile de peau de la tente se referma sur les trois êtres alors que l'étranger fut allongé, lavé... herbes et linges lui furent donnés... Qui était-il, d'où venait-il, jamais il ne fut dit... Mais noire était sa chevelure morne et blanche comme la lune était sa peau...

"Mille grâce noble seigneur pour ton hospitalité et ta bonté, je n'ai rien pour te remercier..." furent les premières paroles de l'étranger quand ses yeux s'ouvrirent et qu'il sembla avoir reprit force

"Remerciements et paiement sont inutiles ici et dans ma demeure, toi dont j'ignore le nom, ce qui est à moi est à toi, sauf pour Yshtaro et mes fils, car ils sont âme..." furent les paroles de Théséus... Yshtaro garda silence et observa l'étranger sans mot dire, une journée en sa compagnie vint à passer et il se révéla aimable et cultivé visiteur... Mais l'amazone, prenant à part le paladin, parla...

"Théséus, mon âme... Assez de temps ce sans-nom est resté ici, chassons le séant, mensonge et ombre l'entourent..." mais le noble et saint paladin s'y refusa et alors qu'il quittait sa compagne restée à l'écart l'étranger vint auprès de lui

"Je n'ai rien pour te remercier noble seigneur, oserais je te demander des provisions et de l'eau pour aller par delà le désert et te laisser en paix, ami..." fit l'homme noir

"Toi dont j'ignore le nom, ce qui est à moi est à toi, sauf pour Yshtaro et mes fils, car ils sont âme..." parla Théséus, ainsi fut dit, ainsi fut fait... et sac gorgé de denrées et outre d'eau fraîche lui furent donnés... Mais l'étranger ne partit point encore, une nouvelle nuit en sa compagnie passa et il revint parler au paladin dans la matinée...

"Je n'ai rien pour te remercier noble seigneur, oserais je te demander ta forge et tes outils pour redonner vie à ma fidèle épée et te laisser en paix, ami..." et les paroles du compagnon d'Yshtaro lui répondirent

"Toi dont j'ignore le nom, ce qui est à moi est à toi, sauf pour Yshtaro et mes fils, car ils sont âme..." et la nuit qui vint résonna du choeur des loups du désert qui hurlèrent en suivant les coups de marteau venant de la forge et alors que l'aube allait poindre, dans l'obscurité de la tente là où les deux amants étaient couchés, une main invisible se posa sur la bouche de l'amazone et elle ouvrit les yeux pour croiser le regard de l'étranger, puissant être il était devenu comme ayant recouvré une force jusqu'ici brisée et cela grâce à eux... Se débattre elle essaya, se libérer elle ne put, cherchant son compagnon, ses fils, sa famille, croisant le regard vide et sans vie de Théséus à ses cotés, gorge ouverte et précieux sang répandu sur la couche... L'étranger tenait encore l'épée noire et traitresse à peine reforgée et déjà enduite de sang frais...

"Je n'ai rien pour te remercier noble et belle dame, hormis mon ardeur n'ayant que trop attendu pour tes cuisses, redonne vie à ma trique et je te laisserai avec la douleur et le sang..." aucunes paroles ne sortirent de la bouche baillonée par la puissante main maléfique, et seul le regard enflammé et emplit de haine et de peur de l'amazone se porta sur le maudit qui allait lui voler son corps pour s'y répandre... cherchant une trace de ses deux petits... les avait il tué... ?

Le vent porta les grognements d'allégresse de la bête maléfique quand maintes fois il plongea et replongea en elle, la souillant toujours plus sur le propre cadavre de son compagnon et alors que la semence maléfique se répandait toujours plus en ses entrailles, la puissante Yshtaro sombra dans l'inconscience...

"Je n'ai rien pour te remercier, brûlante et belle chienne, toute de foutre et de sang décorée, sublime tu es..." fit l'homme noir et quittant la couche infâme

"Ton deuil, ton honneur, ton odeur j'ai volé... Tes enfants je tuerai et ton âme j'aurais volé..." fit la sombre bête en rejetant un voile de cuir où les deux petits s'étaient cachés, apeurés qu'ils étaient... Saisis par les jambes ils furent et portés vers le feu, soulevés... Résonna le rire du noir étranger... Sang maléfique fut répandu quand sa propre épée noire le transperça avec l'amazone bouillante de fureur à son bout... à genou il tomba et dans les flammes termina sa tête tranchée...

Maintes fois s'abattit la noire épée sur le corps de l'étranger et démembré il fut, réduit à rien et jeté ça et là aux bête le long du désert si bien que jamais il n'eut pu exister hormis dans l'esprit souillé et empli à jamais par la haine de Yshtaro... Théséus n'était plus et l'Amour était mort en elle ainsi que son âme... Et Yshtaro la puissante et courageuse mère partit du campement maudit, cette fois seule avec ses deux fils et un bucher où déjà refroidissaient les cendres du noble paladin, emportées par les vents...

Nombreuses furent les nuits où l'esprit tourmenté et fiévreux de l'amazone observa les osselets qu'elle lançait devant elle, cherchant une augure un présage une réponse à question... Et alors que les pensées l'assaillaient, doucement était caressé son ventre arrondis où remuait la vie par la pointe de son poignard, hésitant à se tuer en emportant l'impureté grandissant en elle...

Le fier sang amazone coulait en elle et jamais se dérober face au destin ou à l’adversité elle n’aurait pu, et bien que les osselets lui aient maintes fois prophétisé que son futur enfant entraînerait le destin du monde vers noirceur et pleurs, elle ne posa plus son poignard sur son ventre… Et une nuit sans lune, loin de tout parmi les dunes, alors qu’une meute de loup s’était assise en cercle sur la ligne sablonneuse des crêtes, l’observant, les hurlements de douleur, de rage et de honte d’Yshtaro retentirent tandis qu’une douleur sans nom, la pire qu’elle ait jamais connu, la traversait…. Elle donnait de nouveau la vie…

Dans un torrent de sang et d’humeurs souillées, la masse de chair chaude et tremblotante fut rejetée sur le sable alors que déjà le poignard acéré tranchait le cordon le reliant à sa mère…

"A jamais je tranche l’unique lien qui nous aura jamais uni… Batard, fils d’une ombre, fils de personne… Je t’ai assez senti en moi, les loups te sentiront en eux… " et bientôt les traces de pas de la puissante amazone s’éloignèrent, laissant le nouveau né encore couvert de sang au creux des dunes tandis que les silhouettes des loups affamés approchaient…

Un simple museau le flairant suffit à faire pleurer pour la première fois l’enfant et faire entendre sa voix au monde, et les loups le délaissèrent, indifférents, fraternels, apeurés, qui pouvait savoir ? Nul vautour, nul bête ne s’approcha du creux de cette dune et bientôt sa propre trace disparu…

Et alors que la force mentale et l’obstination de sa puissante génitrice lui avait permis de  rejeter tout remord et de continuer à élever ses deux fils les mois qui suivirent, il arriva la fin de l’année… Et par ce jour venteux et brûlant se profila une silhouette dans les mirages de chaleur, un enfant, un garçonnet, marchant nu vers le campement, sa crinière noire et échevelée flottant au vent et la peau déjà tannée par le soleil et le sable… Mâle il était contrairement aux deux enfants sans sexe de l’amazone, dominant était son sang sur le sang de l’amazone et sans peur il avança vers celle qui l’avait abandonné… Elle sut tout de suite ce qu’était cet enfant…

"Je te vois vivant et je vois les loups toujours affamés, ta chair impure est donc si déplaisante, louveteau.. " fit alors la puissante Yshtaro, avec curiosité il était observé par les deux fils dans la tente, alors il s’exprima pour la première fois, comme si le don de la parole lui était inné…

"Pendant longtemps j’ai senti ton odeur sur moi, longuement j’ai léché le sang pour m’en nourrir, toi et mes frères j’ai longtemps observé, tapis dans des terriers… Et me voila pour te réclamer ce qui me revient, protection et sein pour me nourrir… accueille moi ou tue moi mais ne me laisse pas, mère… " silencieuse elle resta, et pendant des années il resta à dormir comme une bête hors de la tente, jusqu’à ce que la méfiance et le dégout ne se mêlent à l’intérêt et la fierté dans le regard ombrageux d’Yshtaro… Persécuté il était par ses demi-frères et sans prévoyance restait la mère, car batard il était et il savait, assumer il devait, se forger, se durcir, voila ce qu’il devait faire…

Jusqu’à ce qu’un jour merveilleux Yshtaro ne revienne de l’oasis non pas seule mais portant une nouvelle créature issue d’elle-même : une perle dont la beauté resta ancrée dans les yeux du garçon… Enyo, l’héritière légitime d’Yshtaro l’amazone…

Et à l’instant où il la vu naquit son désir sans limite ni fin et par la même le scellement du destin du monde à travers elle, l’union future qu’il caressait secrètement à mesure que l’adolescence et la force le gagnaient… Instruit au combat il fut, armé d’une épée jusque là enterrée dans le sable d’une oasis desséchée il fut par sa mère alors qu’elle lui dit…

" Voici la seule et unique chose que je te lègue mis à part la vie… la honte, ma honte et la tienne, la voila… La malédiction de ta naissance, le souvenir du loup qui m’a possédé… ôte la de ma vue… "

Combien de fois le sable rouge du désert engloutit sa semence juvénile et délictueuse quand il était en fièvre, rêvant sans arrêt d’elle jusqu’à l’obsession, jusqu’à la jouissance de s’imaginer avec elle, en elle, sa sœur… Se donner la mort ? Jamais ! Comment renoncer à l’entendre, à la sentir, à la frôler… à se glisser dans sa couche quand la mère à l’œil dominateur était absente…

Jusqu’à cette nuit où le tranchant brillant d’une hache mit fin à son idylle et qu’il fut laissé dans les sables du désert par la violence maternelle, outrée et haineuse d’avoir vu la même scène qu’il y a 20 ans, une bête et une vierge, mais non plus elle mais sa fille, son autre elle-même, acte monstrueux, tué ou banni il devait être, mais les pleurs d’Enyo lui laissèrent le bannissement…

Et depuis 4 ans il erre, depuis 4 ans il imprime ses pas dans le sable, loin de tout être, racine et eau fraîche des oasis lui suffisent, et son épée noire et portant ce sang séché est sa seule amie…la nuit quand la lune s’y reflète… il y voit le visage d’Enyo… et ils ait que comme lui, en ces instants, elle pense à lui…

Fiche à lire obligatoirement à tous nouveaux membres !
Fiche validée, tout naturellement